Mes fantasmes sont-ils normaux ? Quand et comment sauter le pas ? Nous sommes très nombreux à nous poser ces questions. Face à tant d’interrogations, l’équipe de Tout sur les femmes a décidé de mouiller la chemise et de vous révéler les plus grands fantasmes de certaines de ses rédactrices et de leurs amies ! Parce que ces témoignages ne vous laisseront sûrement pas de marbre, installez-vous confortablement et n’hésitez pas à vous servir une boisson fraîche : la température risque de monter d’un cran !

Roxane rêve de faire l’amour avec un couple de lesbiennes

« J’ai toujours été curieuse des femmes. Sexuellement parlant, je veux dire… Tout au long de ma vie, je ne suis tombée amoureuse que de garçons, mais cette curiosité ne m’a jamais quittée. Je ne saurais pas dire d’où elle vient.

Comme beaucoup de mes amies, il m’arrive d’embrasser une copine en soirée, pour le délire. C’est étrange… Je ne dirais pas que cela me fait un effet particulier, ce n’est pas parce que je fantasme sur elles. Je crois plutôt que j’aime bien provoquer le désir des hommes autour de moi : il est bien rare que cela les laisse indifférents ;) Par contre, je suis vraiment certaine de ne pas vouloir sauter le pas avec une copine. Après, je ne saurais plus ou me mettre en sa présence ! Et puis mince, quoi, c’est une copine… Je n’envisage pas mon entourage féminin de cette façon.

En revanche, ces derniers temps, je fantasme de plus en plus sur l’idée de coucher avec une femme inconnue. Ou mieux encore, avec deux femmes ! Avec une seule, je crois que j’aurais l’impression de lui « devoir » quelque chose après. Je préfère sincèrement l’idée d’un moment unique, qui n’arrive qu’une fois, no strings attached

Dans mes fantasmes, je suis un genre de cadeau qu’un couple de femmes s’offre pour une occasion spéciale. J’aime bien l’idée que des femmes expérimentées des plaisirs lesbiens m’initient à leurs secrets. Cela m’effraie, bien sûr, mais cela m’excite aussi intensément. Je me verrais bien les yeux bandés, soumise à tous leurs désirs. Je les imagine me susurrer à l’oreille ce qu’elles vont me faire ou les choses qu’elles m’ordonnent avec douceur et fermeté… Un moment hors du temps et du monde, dans une véritable bulle de luxure ;)

Plus j’y pense et plus ça me travaille ! Comme je suis en ce moment célibataire, il va falloir que je réfléchisse sérieusement à un moyen de rencontrer les demoiselles de mes fantasmes… »

Maud et le fantasme des églises

« Je suis née dans une famille croyante sans être extrêmement pratiquante. Quand mon frère et moi étions enfants, nous ne nous rendions à la messe qu’occasionnellement, peut-être cinq ou six fois par an. Aujourd’hui, je ne fréquente plus les églises que lors des mariages, des enterrements et au gré de mes visites touristiques. Ce qu’il y a d’étrange, c’est que ces lieux exercent sur moi un effet assez particulier.

Pour que mon témoignage soit complet, je dois raconter une anecdote en particulier. Sur la fin de mon adolescence, j’ai souvenir d’être entrée une fois dans une petite église de campagne vide avec mon copain de l’époque. Pour s’amuser, nous nous étions assis dans le confessionnal, avec lui à la place du prêtre. Au début, nous racontions des bêtises, mais quand il a commencé à me demander dans un murmure ce que la « vilaine fille » que j’étais voulait qu’il lui fasse ce soir, j’ai ressenti comme une violente chaleur dans le bas du ventre et dans mes joues. Était-ce parce que c’était le début de ma vie sexuelle ou à cause du cadre sacré du confessionnal ? Ce moment où nous nous sommes soufflé des coquineries entre les petites grilles restera à jamais gravé dans ma mémoire.

Depuis ce jour, je dois avouer que faire l’amour dans une église fait partie de mes fantasmes les plus puissants. Je n’oserai surement jamais, mais rien ne m’interdit de me l’imaginer. J’ai d’ailleurs des images très nettes : Je me voie par exemple allongée sous le chœur, la pierre froide à même ma peau nue, mon compagnon sur moi, me pénétrant comme on ferait un sacrifice. Ou moi le chevauchant sur l’autel, la nuit, nos corps éclairés à la lueur des cierges.

En tant que croyante, il m’arrive d’avoir honte de pareilles pensées… Mais je sais que je suis libre d’imaginer ce qu’il me plaît. Mes fantasmes n’appartiennent qu’à moi et ne font pas de moi quelqu’un de mauvais. »

Le témoignage d’Adèle sur sa fascination pour la domination

« Avec mon copain, il nous arrive souvent de pratiquer de petits jeux bondage et domination. Dans ces moments, je suis toujours la soumise et lui le dominant. C’est comme une habitude que nous avons prise. Ça ne va jamais très loin et nos fantasmes restent assez soft, mais j’aime énormément ces moments où je sens que je lui appartiens.

Tout a commencé assez simplement, quand il prenait l’ascendant sur moi lors de nos ébats. Je lui ai fait comprendre que cela me plaisait beaucoup, alors nous avons acheté quelques accessoires comme des menottes ou une petite cravache. Petit à petit, nous avons accumulé ces objets que nous rangeons dans un tiroir que nous appelons entre nous la box of shame :) Le temps passant, nous avons pris nos marques et nos habitudes. En quelques mots à peine, nous savons quand le moment est venu de sortir le grand jeu !

Mais depuis quelques temps, je fantasme de plus en plus sur l’idée d’inverser les rôles. Ça n’a pas l’air de grand-chose comme ça, mais il m’est très difficile de le dire à mon copain. Je sais que cela lui plairait, nous l’avons déjà évoqué, mais je n’ose pas. Je ne sais pas, j’ai sans doute peur de ne pas être à la hauteur et de le décevoir… C’est une chose d’écrire un témoignage sur le sujet, mais passer à l’acte en est une autre !

Pourtant, j’imagine des tas de choses ! Je rêve d’attacher mon homme sur le lit, les bras en croix, et pouvoir disposer de lui. Cire chaude ? Martinet ? Je ne sais pas encore vraiment ce que je ferais, mais une chose est sûre : cette idée me fait beaucoup d’effet ! »

Nos copines vont-elles un jour réaliser leurs fantasmes ? … Seul le temps nous le dira ! On espère que ces petits témoignages vous ont plu et, n’oubliez-pas que comme le dit Maud : vos fantasmes n’appartiennent qu’à vous !